Réparations après un accident : l’assurance peut proposer, mais ne peut pas imposer

Lorsqu’un accident survient, le premier réflexe est souvent de contacter son assurance. Très rapidement, un garage “partenaire” est proposé pour effectuer les réparations. L’assuré est rassuré, on lui dit que tout est pris en charge, qu’un rendez-vous est déjà prévu, que ce sera plus rapide.

Mais dans cette mécanique bien rodée, un droit essentiel est souvent oublié : le libre choix du réparateur.

Ce que dit la loi

Depuis la loi Hamon de 2014, les compagnies d’assurance sont tenues d’informer leurs assurés qu’ils peuvent choisir le réparateur de leur choix, et ce dès le premier contact après un sinistre.

C’est un droit fondamental, inscrit dans la loi, mais encore trop peu respecté ou connu.

Que sont les garages “partenaires” ?

Les assureurs disposent de réseaux de garages dits “agréés” ou “partenaires”. Ces structures ont signé des accords avec les compagnies pour :

- des tarifs encadrés,
- des processus harmonisés,
- une gestion administrative simplifiée.

Ce système peut être pratique et efficace. Mais il n’a rien d’obligatoire pour l’assuré.

L’assureur propose, il ne choisit pas à la place du client.

Ce que cela change pour les assurés

Quand ce droit n’est pas rappelé, l’automobiliste peut :

- Penser à tort qu’il est obligé d’aller dans un garage désigné
- Renoncer à consulter un professionnel de confiance, proche de chez lui
- Se retrouver dans une structure peu adaptée à son besoin ou à son emploi du temps
- Subir une relation déséquilibrée, dans laquelle il n’a pas toutes les cartes en main

En résumé

- En cas d’accident, l’assureur peut vous orienter, mais ne peut pas vous imposer un garage partenaire
- Vous avez le droit de faire réparer votre véhicule où vous le souhaitez
- Ce droit est garanti par la loi
- Une meilleure information permet de préserver la liberté du client et l’équilibre du secteur

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