Enquêtes de flux routier : comprendre pour mieux circuler
Qu’est-ce qu’une enquête de flux ?
Ces informations sont ensuite centralisées, analysées et utilisées pour alimenter les Plans de Mobilité Simplifiés (PDMS), véritables feuilles de route pour améliorer la circulation et réduire la congestion.
L’exemple de Saint‑Tropez : le laboratoire de l’été 2025
L’objectif est simple : comprendre les flux qui paralysent la presqu’île chaque saison. Qui crée ces embouteillages ? Des résidents qui vont travailler ? Des touristes à la journée ? Du transit ?
Mais derrière la question de la fluidité, il y a aussi un enjeu de sécurité. Les embouteillages quotidiens compliquent l’accès des services d’urgence et rallongent considérablement leurs délais d’intervention. Or dans le Golfe, les accrochages et accidents sont quotidiens, notamment sur les axes secondaires saturés. Fluidifier la circulation, c’est aussi mieux protéger.
Les réponses permettront de bâtir des solutions ciblées : création de parkings relais en amont, renforcement des navettes estivales, voies de covoiturage, voies maritimes ou encore réorganisation des carrefours les plus saturés. Sans ces données, toute mesure resterait au stade de l’hypothèse.
Une pratique qui ne date pas d’hier
Pourquoi c’est indispensable
C’est d’ailleurs grâce à ce type de données que certaines régions ont pu justifier :
L’ouverture de voies dédiées au covoiturage,
La création de parkings périphériques,
Ou encore la régulation saisonnière des accès à certains centres‑villes.